Art de rue made in Pondy
J’ai rêvé de Pondichéry pendant 10 ans. C’est lors de mon séjour à Calcutta en 2009 qu’on m’en avait parlé. Je n’en connaissais que le nom. Aujourd’hui, cet ancien comptoir français, situé sur la côte ouest du Tamil Nadu, dans le Sud de l’Inde, s’appelle Puducherry.
C’est fin 2019 que j’ai réalisé ce rêve, lors d’un séjour avec ma famille. Cette ville m’a enchantée et comme je l’ai imaginé, elle m’a transportée dans le temps. Bien qu’elle soit devenue une ville indienne moderne, en voie d’être labellisée « Smart City » reconnaissant le progrès social et écologique, elle garde un certain charme d’antan, surtout dans la vieille ville qu’on appelle White Town, la Ville Blanche.
Le street art indien
J’adore le street art de toute époque. Il attire le regard par sa taille et ses couleurs mais surtout pour ses messages. Les peintures de symboles et dieux hindous sur les murs fait partie du folklore indien. Parfois, ce sont des fresques qui recouvrent des murs de buildings. Très souvent aussi on pourra croiser des camions et autobus recouverts de décorations peintes au pochoir.
L’art en Inde est partout, mais surtout dans la rue !
La Rue Suffren
Café des Arts
La plupart des rues du vieux Pondichéry sont reconnaissables par leurs murs de couleur jaune curcuma. C’est la rue Suffren la plus arty d’entre elles et son Café des Arts qui attire par ses peintures de personnages loufoques en noir et blanc. Les photographes amateurs font la queue sur le trottoir, attendant patiemment de réaliser le cliché le plus insolite !
Hope Cafe
Un peu plus loin, s’est ouvert le Hope Café. Ce restaurant est tellement surprenant ! Ici, c’est la rue qui s’invite à l’intérieur en recouvrant les murs de peintures façons street art. Des couleurs éclatantes et même fluorescentes recouvrent l’intérieur et les plafonds ! Et l’accueil est tellement sympas que c’est une adresse incontournable à Pondichéry.
Au pied du vieux phare
Autour de la place située entre la parc Bharati et la statue de Ghandi sur le rivage, tous les murs ont été recouverts de fresques peintes par des associations.
La Rue du Bazar Saint Laurent
La Rue Dumas
Quartier de la Marine
Vers le bas de la ville, entre la rue de la Marine et les rues Saint Louis et Dupuy, près du bord de l’océan, c’est plutôt en gris clair que les maisons se démarquent.
Sur l'avenue Goubert (côté mer)
Dans la ville moderne
A deux pas du Vinayagar Temple
Je crois que c’est sur la rue Bharathi que les photos suivantes ont été prises. C’était en se baladant vers le temple Vinayagar qu’on surnomme Elephant Temple car un éléphant bénit les passants qui lui offrent une roupie…
Les véhicules bariolés
Auroville, la ville de l'aurore
Cette communauté, créée dans les années 1960 par les membres de l’ashram de Sri Aurobindo, met en avant toute la beauté de la création. L’art y est sous toute forme, se mêlant naturellement à la science, autant qu’à la spiritualité ! Pour résumer Auroville, il suffit d’écouter les paroles de la chanson Imagine de John Lennon : « Imagine there’s no heaven… » Imaginez le monde sans religion, sans paradis ni enfer, le monde sans pays, sans possession, bref, un monde uni…
Mahabalipuram
Sur la route du retour vers Chennai, nous avons fait une pause à Mahäbalipuram, station balnéaire réputée pour ses temples archéologiques et ses plages. Au musée de la marine, nous avons trouvé une peinture sur un support plutôt insolite : un tronc d’arbre !
